Je peux te voir de Carina Rozenfeld

Je peux te voir de Carina Rozenfeld est un roman fantastique paru dans la collection Echos chez Gulf Stream Editeur. Collection dont j’ai d’ailleurs déjà chroniqué les trois premiers titres que sont Les Maux bleusMes vies à l’envers et Chaque chose en son temps

Mon résumé

Désormais orphelin, Maxime Vidal se réveille d’un accident de voiture après plusieurs jours de coma. En face de lui, le Pater, un homme étrangement calme, dégageant une autorité naturelle remarquable et lui faisant passer toutes sortes de tests. Car Maxime a un don, un don extraordinaire, celui de voyager en esprit d’un lieu à un autre. De fouiller, de traquer, de pourchasser les traces de personnes, de lieux, à travers l’espace.

Seul au monde, sans personne d’autre que le Pater pour le guider, Maxime obéit aveuglément à son père adoptif. Jusqu’au jour où tout va changer. Jusqu’au jour où une photo apparaîtra mystérieusement sur un bureau et lui donnera envie de fuir.

Mon avis

J’ai un avis assez mitigé sur ce roman, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser. J’avais assez hâte de lire un Carina Rozenfeld je l’avoue, l’autrice est absolument adorable pour l’avoir croisée sur le stand de l’Atalante quand j’y étais stagiaire et j’avais grand hâte de découvrir un de ses romans. Pourtant je l’ai trouvé très – trop – facile.

Le roman alterne dans un premier temps entre le point de vue de Maxime en fuite et celui qu’il pouvait avoir il y a trois ans, un an, voire quelques jours auparavant. Toute la première partie tient finalement en une seule chose : découvrir pourquoi il est parti du centre. Et malheureusement c’est sans doute cette partie là qui m’a le plus dérangée puisque j’ai trouvé qu’elle servait énormément de prétexte. Dans un sens c’est ce qui créé le suspense, je ne vais pas dire le contraire, j’avais également terriblement envie de savoir ce qui se passait, comprendre pourquoi il fuyait l’homme qui l’avait aidé, ce qu’il avait trouvé, etc.

Ensuite la seconde partie se concentre davantage sur les autres personnages autour de lui, ses pouvoirs et on découvrir encore plus de chose sur les pouvoirs parapsychologiques traités au centre. Mais là encore j’en voulais plus ! On parle d’expériences de morts imminentes, de recherches menées par la CIA, de « faits réels », etc, mais on reste sur notre faim. Peut-être que c’est moi qui suis trop gourmande… J’ai également eu cette impression lorsque l’on nous parle des expériences menées par le Pater, ou du Centre, l’envie d’en savoir plus, de rentrer davantage dans l’histoire. Je voulais identifier un lieu, le rendre plus réel mais ce ne fut pas le cas.

Par contre un point que j’ai beaucoup apprécié ce sont les allié.e.s qu’il va pouvoir se trouver au fur et à mesure de l’intrigue, très intrigants, très vivants, parfois même plus que Maxime, j’ai trouvé leur portrait assez convaincant surtout celui de la jeune fille qui devient un atout indispensable !

Enfin, dernier point qui aurait pu être un aspect très positif du roman : sa facilité d’accès. L’écriture de Carina Rozenfeld est très accessible, fluide, commune, c’est ce qui rend pour partie sa lecture très rapide. Pourtant, vous commencez à me connaître, j’aime les beaux mots, les belles phrases, celles qui vont résonner à l’intérieur de moi…et là ce ne fut pas le cas. Pas de petite étincelle…

En résumé

Je suis assez déçue par ce roman dont j’attendais beaucoup et qui pour moi avait toutes les qualités requises pour plaire. Les points historiques, dons, et autres cheminements ne sont pas assez poussés et le roman souffre d’un manque de cohérence. Les facilités, trop nombreuses m’ont dérangée et je n’ai malheureusement pas réussi à m’immerger dans cet univers.

Des liens vers les chroniqueurs qui ont aimé ce roman : Le petit monde d’Auryn, accro des livres, ou encore Parfum de livres.

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