On continue avec les bandes dessinées et un premier tome plutôt réussi avec des sujets durs. Publié aux éditions Soleil (Delcourt), celui arbore des coloris bleus très agréables. J’ai surtout adoré le dessins !
Dans une ville dont on ne sait finalement que peu de choses, Indira et le jeune Eliott survivent grâce au travail intensif de leur père et de la jeune fille. Dans ce quartier au bord de la faillite, où tous seraient au chômage sans « l’aide » de Madame Sachs, les enfants sont employés dans des mines… et certains n’en reviennent jamais.
Dreams Factory est le premier tome d’un diptyque de la collection Métamorphose. Pour celles et ceux qui l’ignorent cette collection oscille entre livre jeunesse, bande dessinée et roman illustré et offre à chacune de ses sorties une excursion poétique dans un univers victorien. Ce premier tome en porte indéniablement les traces dans ses dessins, bleutés et froids, envahis par la neige et ces créatures de métal que l’on entraperçoit dans cette « fabrique de jouet ».
Si les personnages sont des enfants et que la bande dessinée peut se lire très jeune, elle rappelle aussi que de part le monde de nombreux enfants sont obligés de travailler, à la chaîne, exploités jusqu’à leur mort par des industries avides. Véritable Hansel et Gretel victorien, c’est une plongée intense et addictive que vous ferez aux côtés d’Indira afin de sauver son frère.
Mais comment faire quand même le souvenir de son nom disparaît ? Suite au prochain épisode…
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